L’original – Par rapport à la génération précédente, déjà présentée ici, la Statesman lancée en octobre 1974  était proposée en deux finitions : la DeVille, qui devenait la finition normale  et non plus la finition destinée à l’exportation (8WS69) et la Caprice, mieux finie (8WT69) avec calandre style Cadillac. Elles étaient dotées d’un moteur V8 de 5.044 cm3 qui développait 250 ch à 5.000 tr/mn lui permettant une vitesse de pointe de l’ordre de 180 km/h. Pour en savoir plus. Encore ? En photos ?

 

La miniature -  Comme sur la version précédente, cette évolution HJ signée Trax, les lignes et volumes sont au rendez-vous sous une décoration des plus couleurs locales. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai choisi cette présentation à livrée vert foncé à pavillon ocre. Comme sur toutes les productions récentes de ce réducteur les pièces rapportées sont fines et correctement colorées. Seuls, pourtant, les essuie-glaces sont toujours aussi rustiques. C’est ainsi que l’on retrouve avec un plaisir, d’autant plus grand le respect des lignes, volumes et coloris de la vraie que le tout est proposé avec une gravure fine. De plus, les huit ouvrants principaux sont tous des pièces rapportées et  sont tous fonctionnels (y compris les portières arrière). Et ce qui ne gâche rien, bien au contraire, c’est que leur cinématique est réaliste. Cette deuxième génération de la Statesman diffère extérieurement de la précédente par sa calandre d’un seul tenant et à grille verticale. Les clignotants sont incorporés dans des blocs verticaux, et non plus sous le pare-chocs. A l’arrière, les feux verticaux sont plus ramassés, le bossage du couvercle du coffre est plus horizontal et le pare-chocs est doté d’une bande de protection caoutchoutée et d’un dessin nouveau. Il n’y a plus de feux latéraux sur les ailes arrière. Le dessin des enjoliveurs de roue est fidèle et demande à être regardé avec une loupe pour voir ce qui est écrit sur la partie centrale. A noter pour terminer l’examen de la carrosserie, la présence d’un écusson propre à ce modèle et placé au dessus de la calandre, sur les panneaux de custode et sur le couvercle du coffre. Le monogramme Statesman qui était placé sur la HQ à l’extrémité des ailes avant et au bas du couvercle du coffre ne se retrouve plus sur la HJ qu’à l’extrémité des ailes arrière.

 

 

Bon, maintenant, nous pouvons profiter du fait que ces éléments s’ouvrent pour faire une visite détaillée de l’intérieur. Derrière une calandre très finement gravée et encadrée de deux doubles optiques, le capot se soulève pour révéler la toujours très jolie reproduction du V8 qu’il renferme. Reproduction en 3D  coiffée de culasses vermillon et surmontée de son filtre à air noir. Remarquez la présence des fils des bougies. Un vrai petit bijou que cette reproduction de l’ensemble mécanique qui se prolonge sous la voiture jusqu’à la sortie d’échappement. Ouvrons au choix, et indifféremment, l’une des quatre portières et examinons l’habitacle. Quel plaisir de voir le bout de la portière plonger dans l’épaisseur de la carrosserie, comme sur une vraie  avant de révéler un mobilier très bien moulé et de couleur ocre! Un mobilier bien gravé et souligné d’alu pour les fines baguettes de chrome courant sur les contreportes où les articulations des sièges, voire encore les boucles des ceintures de sécurité. Le pédalier composé de deux pédales seulement, et la poignée horizontale du levier de vitesses révèlent une boite automatique. Et outre un très beau tableau de bord, il y a un ciel de pavillon avec les pare-soleils avec un gros plafonnier central. Le coffre se révèle plus grand que sur les autres modèles, et pour cause. Le soubassement est très bien reproduit en 3D lui aussi. N’y manque qu’une direction fonctionnelle. Défi déjà relevé par le concurrent Biante.

 

GM (Holden) HJ/8WS69 Statesman DeVille de 1974

 

Trax – réf. TO08


1/43ème - GM (HOLDEN) HJ series Statesman