15 - Cantal : de nombreux touristes étrangers accidentés

Les axes dangereux

Un seul axe est vraiment à surveiller avec attention, il s'agit de la RN 129, car le reste de l'accidentologie est beaucoup plus diffus, que ce soit sur les routes nationales ou départementales.

Le Cantal est un département à part en France, car son relief est accidenté et montagneux (le point le plus haut culmine à 1 855 mètres). De ce fait, les autorités disposent de peu de place pour y installer des radars et il n'y a que 50 kilomètres d'autoroute, dont le point autoroutier le plus haut d'Europe.

Les statistiques locales

Le relief caractéristique de ce département entraîne une accidentologie très particulière. En effet, les touristes connaissant très mal la région font souvent partie des tués.

Malgré cela, le Cantal a vu en 2000 son nombre de tués baisser de façon très significative (- 17,4 % ), par rapport à la moyenne des années 1995-1999. Département rural par excellence, la campagne cantalienne se révèle beaucoup plus meurtrière que la ville, puisqu'elle concentre à elle seule près de 83,3 % des accidents mortels.

La politique de médiatisation

Pas question, pour l'instant, de communiquer l'emplacement des radars ! La préfecture met l'accent sur la prévention pour tous les publics. “Si cette prévention ne marche pas, c'est la répression qui prendra le relais.” Cette réaction des autorités est due au constat suivant : quand les routes s'améliorent, les conducteurs profitent des travaux pour commettre encore plus de délits ; il faut donc sévir. Le meilleur exemple de ce phénomène a eu lieu lors du week-end du 1er mai 2000, où plus d'une centaine d'excès de vitesse ont été recensés en une heure !