Le 2.2 Dci, déjà connu, qui animait notre modèle d'essai nous a semblé parfaitement adapté pour déplacer sans difficulté les presque 2 tonnes du monospace.

Sa prise en main a été surprenante. Une légère pression sur la pédale de droite et le 2.2 Dci répond du tac-o-tac. Nerveux à souhait, il s'adapte à toute les situations. Souple en ville, puissant sur route et discret sur autoroute. Nous avons d'ailleurs été surpris par la qualité de son insonorisation. Pas de claquement à dénoter, même à froid. Cette tendance s'est confirmée tout au long de l'essai où l’Espace à fait preuve d’un silence d'or, tant au niveau mécanique qu’aérodynamique.

Essai - Renault Espace IV : vaisseau spatial

En revanche le colosse se montre assez gourmand en raison de son poids important (1,9 tonne) et de sa baie de pare-brise peu aérodynamique. En utilisation mixte nous avons relevé un peu plus de 9l/100km. Et lorsqu'il s'agit de passer à la pompe, préparez les kleenex. Sachant que le cours du gazole environne les 1€/L et qu'il y a tout de même 83 litres à remplir…

Le 2.2 Dci nous paraît donc être le choix le plus judicieux, tant la cylindrée 1.9 peine dans ses reprises et que celle de 3.0 est gloutonne.

Deux types de transmission sont disponibles en fonction des motorisations, soit une excellente boîte manuelle à 6 rapports (dont le premier rapport nous semble un peu court) soit une boîte automatique proactive à 5 rapports avec commandes impulsionnelles.