Aux récentes paroles des membres de la FOTA, il faudrait ajouter celles de Christian Horner, boss de Red Bull, qui précisait que la date du mercredi 24 juin serait importante et qu'une issue positive au conflit existait encore.

"Je ne pense pas que la porte soit totalement fermée à la négociation pourvu qu'elle soit constructive. Si le président de la fédération est prêt à ça alors c'est une bonne nouvelle."

En fait, il semble que mercredi 24 juin prochain soit une date importante dans la suite de ce conflit. C'est en effet ce jour là que le Conseil Mondial du Sport Automobile se réunira pour discuter de plusieurs points concernant les disciplines placées sous l'égide de la FIA et notamment la F1.

En sa qualité de président de Ferrari et de la position de cette équipe particulière dans les instances, Luca di Montezemolo sera présent puisqu'il y a un siège. Mieux, il devrait s'exprimer et exposer ses vues ainsi que celles de ses camarades de la FOTA afin d'obtenir le soutien du Conseil.

En fait, ce que tout le monde attend, c'est que la fédération reconsidère sa position à l'égard des propositions de la FOTA mais surtout de son propre président. Il est maintenant clair que le message envoyé aux membres du Conseil Mondial doit aboutir à une mise à l'écart du président Max Mosley, jugé responsable de tous les maux de la F1 par Di Montezemolo et ses collègues.

Leur allié le plus crédible serait Michel Boéri, président de l'Automobile Club de Monaco, la voix la plus puissante au sein de la FIA après Max Mosley. L'ACM a déjà déclaré qu'une course de F1 sans Ferrari était impensable et la position de l'ACM, détentrice de ses droits de télévision (Bernie n'est jamais parvenu à les obtenir), semble pencher vers la nouvelle série de la FOTA plus que vers l'allégeance au chef, de plus en plus décrié. Ce sont en tous cas les dernières rumeurs qui feraient du Grand Prix de Monaco une épreuve majeure du prochain Championnat made by FOTA. Rappelons que l'ACM a déjà choisi l'IRC plutôt que le WRC en Rallye.

Luca di Montezemolo retournera-t-il le Conseil Mondial de la FIA ? C'est une question qui peut se poser mais à laquelle Flavio Briatore a déjà une réponse :

"On l'a déjà vu par le passé dans d'autres histoires, il me semble que le Conseil Mondial ne changera rien à la situation actuelle."

Une petite provocation qui aimerait susciter la réaction opposée ...

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