La course est terminée, la tension redescend. Alexandre Prémat a signé une magnifique troisième place devant son public, la foule est encore électrisée.

Rapidement, les voitures rentrent au parc de vérifications, c'est l'heure de voir les dommages subis par les voitures...

C'est simple, aucune d'entre elles s'en tire sans une égratignure. Le DTM est vraiment une discipline violente et physique.

La voiture de Katherine Legge par exemple, montre les stigmates d'une course accrochée avec plusieurs touchettes. Il n'est pas rare que les appendices aérodynamiques volent en éclat sur beaucoup d'automobiles !

Tom Kristensen n'est pas en reste, sa face avant, partiellement désintégrée, avait l'avantage de mieux alimenter en air frais le moteur.

Idem pour Markus Winkelhock, qui a amoché le beau faciès de son A4.

On notera avec amusement que la chicane Dunlop n'est qu'une plaisanterie pour les pilotes...

Bref, encore un week-end cruel pour le carbone...

Dans 3 semaines aura lieu l'épilogue final en Allemagne, à Hockenheim.

Le jeune Paul di Resta va-t-il supporter l'énorme pression sur ses épaules ?

Timo Scheider sera à domicile pour s'offrir le titre...

Quel que soit le vainqueur cette saison, le DTM a une nouvelle fois prouvé que sa formule fonctionne bien.

Des voitures aux performances équivalentes, un très haut niveau de compétitivité et de l'agressivité fournissent un spectacle efficace.

A quand la venue d'un constructeur français dans ce championnat ?

Le public répond déjà présent !