34 - Hérault : un mois de juillet catastrophique

Les axes dangereux

Trois routes nationales sont à surveiller tout particulièrement. Il s'agit de la RN 113, de la RN 112, entre Montpellier et Béziers, et de la N 9, entre le Larzac et Narbonne.

Les statistiques locales

Les autorités locales, au vu des statistiques de l'année 2000, pouvaient être satisfaites. En effet, tous les indicateurs de l'accidentologie étaient en diminution par rapport à 1999 et cette tendance se confirmait sur le premier semestre 2001 jusqu'au mois de juillet dernier – catastrophique –, qui s'est soldé par 29 morts.

La mortalité, par rapport à la moyenne des années 1995-1999, est, en revanche, en diminution de 14 %.0 Les cinq dernières années ont également mis en évidence les dangers de la route pour les piétons et les motards, qui représentent respectivement 11,5 % et 11,6 % des tués.

Enfin, même si l'Hérault est un département urbain et très peuplé l'été, il n'en reste pas moins que ce sont les usagers locaux qui sont le plus souvent victimes d'accidents mortels (78,8 %) ; ces accidents se produisent, la plupart du temps, en rase campagne.

La politique de médiatisation

Ce département ne communique pas à la presse l'emplacement des radars.

Après l'hécatombe du mois de juillet (29 morts, rappelons-le), la préfecture a décidé de "mettre le paquet" sur la communication. Ainsi, une campagne d'affichage intitulée "23 jours, 23 morts, ça suffit !" a été menée dans les lieux publics (mairies, postes, Sécurité sociale, CAF).

À l'occasion de la feria de Béziers, les autorités ont décidé de "provoquer", avec la mise en place de visuels sur les vitres arrière des véhicules. À ces opérations coups de poing s'ajoutent également des campagnes plus traditionnelles, comme des silhouettes sur les routes ou la présence de stands de la sécurité routière dans les foires.