Le 1.4 Twinport

Au lancement du modèle ce printemps, tous les moteurs à essence sont des 4 cylindres qui correspondent au label interne à Opel Ecotec, dotés de 16 soupapes et répondant aux futures normes Euro IV. On trouve en base le 1.4 Twinport étrenné par la Corsa récemment. Il dérive de l'ancien 1.4 16V. Les modifications menées dans un but d'économie portent sur le circuit d'admission (deux conduits d'admission) et sur un fort taux d'EGR à faible charge (les gaz d'échappement composent jusqu'à 25 % du mélange à l'admission).

Réduction de consommation

Elles ont permis de réduire la consommation mixte de 0,8 l aux 100 kilomètres à puissance et couple inchangés (90 ch et 125 Nm) d'une génération à l'autre d'Astra malgré un poids passé de 1 154 à 1 230 kg. Exclue de la présentation à la presse des modèles par Opel, cette motorisation de base extraordinairement sobre devrait procurer un dynamisme suffisant (178 km/h et 13,7 sec sur le 0 à 100 km/h annoncés), à condition de ne pas hésiter à changer fréquemment de vitesses compte tenu du maigre couple disponible.

Le 1.6 Twinport

Il est apparu sur l'ancienne Astra il y a tout juste un an démontre une même économie à la pompe (à peine 0, 2 l de plus que le 1.4 en conso mixte avec la boîte 5 robotisée Easytronic, soit un remarquable 9l/100 pile sur notre court essai ). D'un fonctionnement linéaire, doté d'une bonne volonté à tous les régimes, le 1.6 Twinport avec 105 ch et 150 Nm permet à l'Astra de franchir le 0 à 100 km/h en 12,3 secondes et promet une vitesse maxi de 185 km/h. Cette motorisation disponible avec une boîte à 5 rapports classique l'est également avec la variante robotisée de cette transmission, vraiment digne d'intérêt.

Essai - Opel Astra : techno pop

L'Easytronic figure toujours parmi les plus réussis du genre, avec une rapidité dans le changement de rapports correcte, en mode automatique ou bien manuel grâce à la commande séquentielle " Active Select ". Cette boîte s'enrichit également d'un mode sport encore plus virulent que la logique de fonctionnement du Sensodrive Citroën (montée jusqu'à la zone rouge, tombée des rapports au freinage, …) et d'une fonction HSA (Hill Climbing Assist) qui empêche la voiture de reculer lors d'un démarrage en côte par exemple.

L'association du 1.6 et de la boîte Easytronic se révèle cohérent

Essai - Opel Astra : techno pop

Ici livrée d'office, cette fonction est disponible également sur les autres motorisations à boîte mécanique, à l'exception de la 1.4 et du 1.7 CDTi 80 chevaux, contre un supplément de 300 € . Cher quand on sait que l'Easytronic demande un supplément d'à peine 450 € par rapport à la boîte manuelle. Bref, l'association du 1.6 et de la boîte Easytronic se révèle cohérent, un des choix les plus judicieux en essence.

Le 1.8 évolue peu

Le doux 1.8, passé à 125 ch il y a trois ans, n'évolue pas. Plutôt agréable en usage courant et trop sonore au-dessus de 5000 tr/min., il ne se distingue pas par sa sobriété. Il est disponible avec une boîte mécanique à 5 rapports (curieusement bien moins rétifs à passer sur notre voiture d'essai qu'à bord de la Vectra 1.8) ou avec une boîte automatique à 4 rapports dont les prestations souffrent de la comparaison avec la Proactive (Renault)/ Autoactive (PSA) des françaises de milieu de gamme.

Le 2 litres turbo 170 ch

Essai - Opel Astra : techno pop

Il couronne pour l'instant la gamme, en attendant la 200 chevaux prévue à la rentrée (septembre ?). Au volant de l'Astra 2.0 T, on a du mal à croire que les 250 Nm sont disponibles dès 1950 tours. Creux à très bas régime, le moteur n'est pas aidé par les rapports longs si on tente d'exploiter son potentiel sur les petites routes sinueuses. La vitesse maxi (217 km/h) est d'ailleurs atteinte en 5e, la 6e servant de rapport éco. Si l'Astra 2.0 T est une GTA, ce n'est pas dans le style Alfa, mais bien dans le sens Grand Tourisme Autoroutier. Bon, heureusement, Opel promet une 200 ch avec une boîte à six vrais rapports, resserrés.