42 - Loire : une médiatisation positive

Les axes dangereux

Plusieurs axes sont concernés par ce département. Il s'agit des RN 498, 499, 7, 82, 88 et 89.

Sur le réseau national, les RD 8 et 25 sont également considérées par les autorités comme risquées.

Les statistiques locales

Le bilan de l'année 2000 est assez mitigé. En effet, le nombre d'accidents et de blessés augmente de façon très significative ; en revanche, le nombre de tués a diminué.

La diminution de cette dernière donnée est encore plus importante si on la compare avec la moyenne des années 1995-1999, puisqu'elle atteint 24,5 %.0 Les piétons sont très concernés par ce problème, car ils représentent 14,4 % des tués.

Comme dans de nombreux autres départements, la campagne est très meurtrière (74,2 % des victimes d'accidents mortels), et ce sont les usagers locaux qui sont les plus touchés (69,7 %).

La politique de médiatisation

La préfecture a décidé de jouer la transparence, en diffusant dans la presse l'emplacement des radars. Ainsi, à l'occasion de certaines périodes comme le week-end de Pâques, les journaux locaux proposent cette carte, en précisant bien qu'elle est également valable toute l'année, mais que les contrôles inattendus ne sont pas impossibles.

Le côté pédagogique n'est pas oublié, car ces indications sont précédées de quelques lignes stipulant que ces emplacements sont également les lieux les plus accidentogènes du département. La fréquence des contrôles est aussi indiquée : "Dans le département, les gendarmes procèdent en général à une moyenne de 6 contrôles de vitesse par jour ; ainsi, pour le premier trimestre, les services de police ont posé 271 radars dans le département."

La politique du préfet, en matière de communication des contrôles routiers, est donc la suivante : "Faire connaître les sites les plus accidentogènes, en ne faisant pas mystère des dispositifs de contrôle. Susciter ainsi une prise de conscience, tout en annonçant clairement qu'une partie des contrôles resteront aléatoires."