49 - Maine-et-Loire : Une communication rusée

Les axes dangereux

De nombres axes sont considérés à risque dans ce département.

Sur le réseau national, vous devez redoubler de prudence sur les RN 147, 160, 23, 162, 260 et 347. Les départementales sont également concernées. Attention donc sur les RD 952, 963, 961, 766, 859, 770, 775 et 13.

A cette liste déjà longue, il faut également ajouter la rocade Est d’Angers, le boulevard Sud de Cholet et la voie des berges à Angers.

Les statistiques locales

Ce département présente pour l’année 2000 un bilan contrasté : une baisse très nette des tués (-18 %) mais une augmentation du nombre de blessés et d’accidents.

Les jeunes de 14 à 25 ans restent les premiers touchés par la mortalité avec 31 % impliqués dans les accidents en rase campagne et 38 % en agglomération de plus de 50000 habitants.

Cette réduction de la mortalité se retrouve également lors de la comparaison avec la moyenne des années 95-99 qui est aussi en baisse (8,7 % ).

Les usagers locaux sont les plus touchés par les accidents mortels car ils représentent 85,1 % des tués ; l’accidentologie locale classe ce département au 4e rang national concernant le nombre de conducteurs locaux impliqués dans des accidents mortels.

Enfin, la campagne est largement plus dangereuse que la ville car elle concentre 71,3 % des tués.

La politique de médiatisation

Même si la préfecture ne communique pas directement l’emplacement des radars dans la presse, elle joue malgré tout la transparence. Ains,i les autorités indiquent aux différents médias que les contrôles auront lieu sur les axes les plus accidentogènes et une carte de ces sites est ensuite diffusée. Ensuite, tout est question de recoupement.

La préfecture joue également sur la prévention avec sensibilisation des jeunes, création d’un questionnaire "déplacements urbains partageons la route", et distribution d’une brochure intitulée "conseils aux nouveaux conducteurs".

A noter également que les autorités ont mis en place un contrôle radar permanent sur la voie des berges à Angers grâce à l’installation de deux cabines blindées.