Comme on le voit, l'essence et le gazole ont encore de beaux jours devant eux. Les énergies nouvelles, si elles sont plus écologiques (si on occulte la pollution pour produire l'hydrogène, le retraitement des déchets comme les batteries, etc.), ont encore beaucoup de progrès à faire pour équiper la voiture de M. Tout-le-Monde. Il est nécessaire de réaliser de nombreux efforts sur la réduction du volume de matériel embarqué. Les réseaux de distribution d'hydrogène et de méthanol doivent se créer ; les coûts, se réduire ; l'autonomie, le rendement et l'offre, augmenter... Resteront les problèmes liés à la toxicité et à la dangerosité de certains produits, qui freineront forcément leur développement. Pour le moment, réservées aux flottes captives (transports en commun, bus), les énergies nouvelles ne devraient faire leur apparition sur les voitures de série que dans, au mieux, une dizaine d'années. Mais, pour rester sur une note optimiste - comme dans le domaine de la recherche, on ne peut être sûr de rien -, l'avenir peut aussi nous réserver plein de bonnes surprises… dont nous ne manquerons pas de vous faire part dans les prochains mois.