Conclusion


Si, à mes yeux, la Twingo R1 est un « vélo » c’est bien parce qu’elle se destine aux débutants amateurs qui ne pourront en aucun cas démarrer dans une telle discipline avec une Mégane N4 nettement plus compliquée à mener. Reste qu’en matière de plaisirs rapides, la très accessible Twingo R1 s’avère imbattable (Citroën prépare une réplique avec sa DS3 R1) et pourrait faire naitre des vocations chez de jeunes gens venus là que pour le fun. Le vrai écrémage viendra ensuite, que ce soit par l’argent réclamé ou par la capacité à tirer la quintessence d’un matériel plus pointu mais en attendant, elle aura rempli sa mission qui consiste à attirer une jeunesse pas forcément fortunée vers le rallye.


Par contre, même si Clio R3 et Megane N4 proposent de belles performances pour un prix inférieur aux S2000 et autres WRC, elles restent chères pour l’amateur qui pour espérer grimper encore et gagner des rallyes n’aura pas d’autres choix que de passer à la concurrence, ce que l’on a du mal à ne pas considérer comme un gâchis pour Renault qui laisse des espoirs aller assurer la promotion d’autres marques à haut niveau après leur avoir fourni les outils pour s’aguerrir et se former. On peut également se demander si Clio R3 et Megane N4 permettront aux pilotes de s’illustrer suffisamment pour ensuite intéresser des top teams évoluant dans les championnats de première catégorie.


Finalement, s’il ne manquait à cette filière Renault de rallye plutôt cohérente que le dernier échelon, celui du haut niveau ? Et avec le retrait partiel de la F1, c’est peut être une piste à (ré)étudier …




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