C'est aujourd'hui que se tient la dernière réunion entre direction et syndicats de Renault et avant l'ouverture de cette session, la CFDT a annoncé qu'elle ne signerait pas l'accord en l'état. L'organisation rejoint ainsi le syndicat CFE-CGC, majoritaire au sein du groupe, qui avait déjà annoncé son intention de ne pas signer en fin de semaine dernière à cause du flou entourant l'augmentation des volumes de production des sites français. La CFDT justifie sa décision :


« Devant l'attitude de blocage adoptée par la direction au cours de la réunion du 5 février dernier, la CFDT confirme qu'elle refuse de signer un accord sur les bases des exigences actuelles de la direction. »


La CFDT demande un engagement précis sur l'augmentation des volumes de production au-delà de 2016, l'abandon du caractère obligatoire des détachements d'un site à l'autre, une indexation de la part variable des rémunérations des top-managers sur les résultats de l'entreprise, le respect des 35h sans dégradation des conditions de travail et un engagement de Renault dans le développement de l'activité de ses sites français.


La CFE-CGC représente près de 30% des salariés, la CGT 25%, la CFDT 19% et FO 15,6%. Pour que le texte soit validé, il faut qu'il soit signé par des syndicats représentant au moins 30% des salariés. La réunion du jour sera donc capitale.