Toyota semble enfin arriver à la fin de ce cauchemar judiciaire débuté avec l'énorme rappel de 10 millions de véhicules à travers le monde en 2009 et 2010 à cause d'accélérations inopinées de modèles de la marque dues de pédales déficientes ou de tapis de sol se glissant sur ces dernières.

Comme souvent aux États-Unis, le procès, intenté par les propriétaires de Toyota qui estiment que la valeur de leur véhicule a été grandement amoindrie par cette affaire (22,6 millions de véhicules seraient concernés), n'ira pas jusqu'à sa fin : un juge de Californie a en effet signé ce week-end l'accord entre les deux parties pour y mettre fin.

Cela coûtera cependant la bagatelle de 1,63 milliard de dollars (1,24 milliard d'euros) au constructeur japonais : 757 millions de dollars (575 millions d'euros) versés directement aux propriétaires à titre de dédommagement (de 9,74 dollars (7,40 €) à 10 000 dollars (7 600 €) par personne), 227 millions de dollars pour les frais d'avocat (172,5 millions d'euros) et enfin 875 millions de dollars (665 millions d'euros) de dédommagements en nature, comme par exemple la modification gratuite du système de freinage pour ceux en ayant fait la demande.

Les deux parties semblent ravies de l'issue de cette affaire : les plaignants ont vu leurs exigences satisfaites à 100 % et c'est ce que souhaitait visiblement Toyota. Cet accord ne concerne toutefois pas les plaintes en cours des victimes d'accidents soupçonnés d'être liés à ces mêmes problèmes techniques.