Le Réseau de surveillance de la qualité de l'air en Île de France (Airparif) a effectué plusieurs études sur le Boulevard périphérique de Paris : d'après lui, il est une source de pollution très importante en tant qu'axe routier le plus emprunté de l'agglomération parisienne.

79 points de mesure ont été implantés durant un mois sur un tronçon de 300 m pour analyser 3 polluants liés au trafic routier : les oxydes d'azote, le benzène et les particules. Afin de réaliser une comparaison entre air intérieur et air extérieur, 18 points de mesure ont été installés en façade et à l'intérieur de 6 bâtiments à différents étages. Des appareils automatiques ont aussi été mis en place dans un collège et une maison de retraite. Le Conseil régional d'Ile-de-France, la Mairie de Paris, les Conseils généraux des Hauts-de- Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, l'Ademe, la Drire et le Syctom ont financé cette étude.

Airparif vient de publier les résultats du premier volet de sa campagne de mesure portant sur le Boulevard périphérique au niveau de la porte de Gentilly. La conclusion d'Airparif : si les niveaux des différents polluants du trafic routier sont toujours plus importants à proximité du Boulevard périphérique, ils varient aussi selon son environnement immédiat et son aménagement. Le taux de pollution est 1,5 à 3 fois plus élevé le long du périphérique que la pollution moyenne dans les quartiers proches. Retrouvez les résultats complets sur le site Internet d'Airparif : www.airparif.asso.fr.

Airparif : études sur la pollution auto près du Boulevard périphérique parisien

(porte de Gentilly)

(Source : Airparif Photo : tripadvisor)