Après avoir été animateur sur différentes chaînes de télévision, Alexandre Debanne s’est tourné vers les sports de vitesse. Passionné de voiture, de moto et de jet ski, il participe comme pilote au Trophée Andros et à la Starcup. Il est aussi l’organisateur du premier raid féminin, le Raid des Amazones, qui se déroulera en Guyane du 10 au 18 novembre 2001.

Caradisiac : Toi qui est un passionné de moto, de voiture et de jet ski, quel permis as-tu passé en premier ?

Alexandre Debanne : Le permis moto. A l’époque, c’était la licence 125. J’avais 16 ans. Puis j’ai passé le permis voiture, le gros cube et enfin le permis mer.

Caradisiac : As-tu craqué un jour pour une voiture ?

Alexandre Debanne : Un jour, j’ai cassé ma tirelire, alors que je n’avais pas trop d’argent pour m’offrir une Lancia Beta coupé 1600.

C’était la grande classe internationale. C’était en 1980 et c’est à partir de ce moment là que j’ai commencé à envoyer sous le pied, comme on dit dans le jargon, et à doubler dans tous les sens.

Caradisiac : Ensuite, tu as fait des courses sur circuit ?

Alexandre Debanne : J’ai commencé avec la Nissan Starcup. C’était de super petites voitures, et nous nous tirions vraiment la bourre avec les copains. J’ai même failli gagner la première édition, mais je me suis fait doubler dans les derniers virages par Cyril Neveu. J’ai donc fini deuxième, mais j’ai compris que j’avais un bon coup de volant, ce qui m’a incité à continuer.

Caradisiac : Qu’est-ce que la course automobile t’apporte au quotidien ?

Alexandre Debanne :   "Si j'étais milliardaire,   je craquerais pour une Aston Martin"

Alexandre Debanne : La précision du pilotage, la recherche des bonnes trajectoires, les freinages. Je regarde partout pour être le plus vigilant possible. Ca permet d’aiguiser les sens et de rester en alerte le plus possible et d’anticiper le jour où tu es arrivé trop vite dans un virage, et que tu es en légère perdition. Cela développe vraiment l’instinct et les réflexes.

Caradisiac : Toi qui es un expert des courbes en circuit, quel genre de conducteur es-tu ?

Alexandre Debanne : Je suis plutôt du genre tranquille. Avec mon 4X4 d’1,6 tonne, je n’arrive pas le premier au feu rouge. Mais une fois que le feu est vert, il faut démarrer. Je ne supporte vraiment pas le manque de savoir vivre de la plupart des conducteurs, qui mettent deux heures à se rendre compte que le feu est passé au vert, qu’il faut enclencher la première et démarrer. J’aime bien rouler efficacement et anticiper le passage au vert, ce que va faire la voiture de devant, ce qui se passe sur les bas-côtés.

Caradisiac : Est-ce qu’un jour, tu as fait un truc complètement délirant en voiture ?

Alexandre Debanne : Oui, je suis parti avec un copain à Briançon en passant par le col du Lautaret. La route était recouverte de neige et pourtant, le col était ouvert. Or, ma voiture n’était pas du tout équipée pour la neige. Par la force des choses, j’étais en travers dans toutes les épingles, et mon malheureux copain, qui était terrorisé par ma conduite, pensait qu’il ne sortirait jamais vivant de là. En arrivant en haut du col, vivant, il rebaptisa le col du Lautaret, col de l’« autre taré ».

Caradisiac : Quand tu loues une voiture, prends-tu des modèles spécifiques ?

Alexandre Debanne : Non, en général c’est vraiment pour me dépanner. Je me rappelle une fois avoir loué une Ford Ka, de Perpignan au Pas de la case. Je crois avoir battu le record de fonte des plaquettes de frein.

Caradisiac : Qu’attends-tu d’une voiture ?

Alexandre Debanne : En tout premier lieu, qu’elle soit fiable.

Caradisiac : Pourquoi, tu n’es pas un fin mécanicien ?

Alexandre Debanne : Alors là, pas du tout, c’est pour cela que j’ai vraiment besoin d’une voiture fiable. La seule chose qui m’arrive de temps en temps, c’est de soulever le capot de ma voiture pour épater la galerie, et contrôler vaguement les niveaux.

Caradisiac : Tu préfères une très belle voiture ou une voiture très performante ?

Alexandre Debanne : Je rêverais plutôt d’une voiture très performante avec des sponsors pour faire plein de courses. Autrement, je pense que si j’étais milliardaire, je craquerais pour une Aston Martin. Ca c’est vraiment la grande classe. J’aime bien aussi la Mitsubishi Evolution 6.

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