L'Alfa Romeo MiTo GTA, c'est un peu la version Bogdanoff de la petite citadine du Trèfle. Le menton lui pousse, les paumettes s'épaississent, le regard se cerne, bref, ça peut effrayer les amateurs de sobriété. Pourtant, comme pour me faire ravaler ma morgue gratuite, Alfa a disposé quelques mètres derrière son concept un coupé Giulia Sprint GTA 1300 Junior dont les ailes rivetées ne faisaient pas non plus dans le subtil. Comme quoi, la MiTo GTA est bien dans la veine de ses devancières avec ses jantes en 19 pouces et ses ouïes de refroidissement inspirée de la 8C.

Une Gran Turismo Alleggerito peut paraitre épaisse mais ce sont ses qualités dynamiques qui prévalent. Avec la MiTo GTA, le physique est donc raccord avec l'histoire même s'il peut paraître un peu too much tandis que la fiche technique nous mettra effectivement en appétit.

Le 1750 Turbo de 240 ch qui doit l'animer promet des "performances" de 3 litres" pour des consommations d'un 4 cylindres de base. Par contre, la suspension intelligente active et le système de paramétrage ALFA DNA indiquent que le conducteur d'aujourd'hui n'est pas le même qu'il y a 40 ans et qu'une certaine dose d'assistance garantissant la performance est nécessaire pour séduire le client.

L'habitacle ultra sportif (logement pour les casques, harnais 4 points, baquets) et le RadioNav sorte de télémétrie embarquée informant de l'état de l'auto durant la conduite, des réglages choisis et des performances (chronomètre, G ...) en résultant positionne clairement l'auto comme un objet pour hardcore driver. Le geek-pilote a de l'avenir.