La marque Alfa Romeo appartient au groupe italien Fiat ; elle suscite passion et convoitises. Il ne reste plus que quelques courtes semaines avant de connaître dans les grandes lignes l’essentiel des nouveautés prévues pour les prochaines années.


Les actuelles MiTo et Guilietta ne seront pas remplacées dans l’immédiat. Chez Alfa Romeo on tient en effet à se refaire une réputation à partir de SUV et berlines et moyenne et haute gammes. C’est ainsi que le renouvèlement de la gamme débutera en 2017 avec l’introduction d’une Guilia, rivale des Audi A4, BMW Série 3 ou autre future Jaguar XE. Cette Giulia sera déclinée l’année suivante en variante Sportwagon (SW/break). L’année 2018 verra également l’arrivée d’une nouvelle Alfetta, disponible d’emblée en berline et SW. Avec cette Alfetta, Alfa Romeo entendra cette fois-ci défier, par exemple, les BMW Série 5 et Jaguar XF.

Alfa Romeo: le futur expliqué et anticipé

Côté SUV, Alfa prévoit deux modèles. Le premier sera lancé en 2017 et sera positionné – toujours en prenant BMW pour référence – entre un X1 et un X3. Le second modèle, lancé un an plus tard, sera situé entre un X3 et un X5.


Si la 4C a encore de beaux jours devant elle, un Spider entièrement inédit est programmé pour 2016. Comme nous en faisions récemment état, il ne s’agira pas d’un véhicule conçu avec Mazda, ce projet étant très probablement récupéré par Abarth. Une autre sportive (6C ?) pourrait aussi être au programme.

Alfa Romeo: le futur expliqué et anticipé

En matière de motorisation, Alfa Romeo pourra s’appuyer sur des 4 cylindres turbo de 1750 et 2000 cc mais aussi des V6 de 2900 cc développés en collaboration avec les ingénieurs de Ferrari. Le groupe Fiat entend aussi puiser dans le savoir-faire de Maserati pour aider Alfa Romeo à se relancer et, évidemment, développer ses ventes en Europe mais aussi à l’international. Le futur grand SUV devrait ainsi être un cousin direct du futur SUV Maserati Levante. Surtout, les futures gammes Alfa Romeo et Maserati se devront d’être complémentaires tout en étant susceptibles de prendre des parts de marchés aux spécialistes du premium, qu’ils soient allemands, britanniques ou asiatiques.