La Chine devient en 2010 le premier marché de l'Alliance Renault-Nissan, avec 1,023 million de véhicules écoulés, soit une augmentation de 35,5% par rapport à 2009 qui se paye le luxe d'être au dessus de celle du marché, pourtant déjà considérable à +28,7%. Les États-Unis sont le deuxième marché avec 908 570 véhicules vendus, avec encore une fois une progression de 18% comparée à l'année précédente sur un marché en hausse de 11%.

Des chiffres flatteurs qui ne manquent pas de plaire évidemment à Carlos Ghosn, PDG de l'Alliance Renault-Nissan : « L’Alliance Renault-Nissan a réalisé en 2010 des ventes et une part de marché mondiales sans précédent. Partenariat le plus solide du secteur automobile, l’Alliance, âgée maintenant de 12 ans, continue d’étendre sa présence mondiale en s’appuyant sur de nouvelles capacités de production et des produits compétitifs ». Ainsi, le groupe prend la troisième place mondiale à Volkswagen et se place maintenant derrière Toyota et General Motors.

Cocorico donc. Mais attendez, on vend des Renault en Chine et aux États-Unis ? Ah non. Ou si peu que ça en devient négligeable. En regardant plus en détails les chiffres, on constate que Nissan a tendance en fait à jouer un peu solo : la marque japonaise représente en effet 4 080 588 véhicules sur les 7 276 398 du total et s'est chargé quasiment à elle toute seule de rafler les deux premiers marchés du groupe (14 705 Renault vendues en Chine, aucune aux États-Unis). Mais on peut compter majoritairement sur Renault pour une autre action, celle de remporter le troisième marché, celui de la France, où 92,5% des ventes du groupe sont des voitures arborant un losange. Ouf, l'honneur est sauf.

Source : AutoActu.com