Vendredi dernier, la chancelière allemande s’est engagée à faire du réchauffement climatique l’une de ses grandes priorités, cela en « renforçant les fondamentaux de la reprise économique. » Angela Merkel souhaite lutter contre le gaspillage de l’énergie, et veut diminuer les émissions de gaz à effet de serre de l’ordre de 36% d’ici 2020 par rapport au niveau relevé en 1990.

La chancelière veut faire de l’Allemagne l’ambassadrice de la lutte contre la pollution et le changement climatique à l’échelle de européenne et internationale. Belles paroles, mais aucune mesure précise pour remplir l’objectif fixé. Espérons que l’Allemagne prendra note des propos du commissaire européen à l’industrie, originaire du même pays : Günther Verheugen qui s’est dit fermement opposé aux arrangements financiers proposés par les constructeurs automobiles pour rejeter davantage de CO2. Alors, Madame Merkel : une proposition à creuser ?