Début juillet, on apprenait que le département des Hauts-de-Seine suspendait son plan d'achat de véhicules électriques suite à la publication de deux études mettant en doute la sécurité des batteries notamment en cas d'incendie. Les doutes sont aujourd'hui dissipés.


Deux études, l'une émanant Union technique de l’automobile, du motocycle et du cycle (Utac), l'autre de Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris), indiquaient en effet que les véhicules électriques, et plus particulièrement leurs batteries, pouvaient présenter des risques en cas d'incendie. Des informations ennuyeuses alors que le département lançait un plan destiné à acquérir 350 véhicules d'ici 2014.

A cette occasion Patrick Devedjian, président du Conseil Général des Hauts-de-Seine, réclamait qu'une enquête approfondie soit réalisée. « Je souhaiterais que vos services puissent nous dire dans les plus brefs délais et avec une précision suffisante pour être traduite en décisions concrètes les conditions dans lesquelles nous pouvons poursuivre ce déploiement dans le respect des règles de sécurité », écrivait-il ainsi dans une lettre adressée au Préfet. « Je crains qu’en l’absence d’une telle clarification, nombre de maîtres d’ouvrage prêts à s’engager dans ces mutations technologiques ne puissent le faire, la question de leur responsabilité en cas de difficulté ultérieure pouvant être mise en cause. » (source Le Parisien).

Le projet avait alors été suspendu, déclenchant la colère de certains élus dénonçant un gaspillage d'argent public. Ils peuvent aujourd'hui se rassurer : la solution proposée par le Conseil général, à savoir l'installation de détecteurs de fluorure d'hydrogène et d’une signalétique renforcée pour l'intervention des services d'incendie et de secours, a été adoptée par le Préfet et le plan d'acquisition est sur le point de reprendre. 32 véhicules vont être achetés d'ici la fin de l'année en remplacement de véhicules thermiques. Ils seront à terme 350 d'ici 2014.