Dans le jargon, on les appelles les apporteurs d'affaires. Pour nous, ce sont les assurances, et celles- ci sont bien moins nombreuses qu'on ne le croit. Les enseignes sont peut être multiples mais en fait il n'existe que cinq groupes qui ont pignon sur rue. Leur nom est plus barbare. Pour autant, Sferen, Covea, Capsauto, Axa-Nobilas et Kareo-Assercar ont capté 95% des interventions en 2013. De quoi imposer ses conditions aux réparateurs, bien plus dispersés et à la logique de réseau encore embryonnaire.


Ces deux acteurs du marché de la réparation-collision ne s'entendent plus. D'abord, comme il y a moins d'accidents, il y a moins de réparation. Ce qui réduit les marges de manœuvre de ceux qui sont dans les ateliers. Or ceux-ci sont soumis à loi des agréments des assureurs qui deviennent de plus en plus exigeants en la matière entraînant une pression financière de plus en plus forte. Un double impact subit de plein fouet et qui a alimenté les débats lors des dernières Rencontres de l'Artisanat Automobile. Un artisanat dispersé face à un groupe compact. Là aussi, c'est un monde professionnel qui est à l'aube de faire sa révolution.