Coup pour coup, l'affrontement entre les 2 partenaires Suzuki et Volkswagen vire au pugilat épistolaire. Après que VW a accusé publiquement Suzuki d'avoir rompu les accords en se fournissant en moteurs diesel chez Fiat, le président de la firme japonaise avait laissé entendre qu'il souhaitait dénoncer le contrat qui les liait, arguant du fait que le groupe allemand n'avait pas tenu ses engagements non plus.


Cette accusation orale est désormais retranscrite et dûment envoyée, on y trouve les raisons pour lesquelles Suzuki dénonce ce partenariat. Selon Osamu Suzuki, le fait que VW refuse de partager sa technologie hybride est un motif de rupture valable :


« L'alliance capitalistique avait pour but de faciliter l'accès de Suzuki aux technologies de base de Volkswagen. Je suis déçu de ne pas avoir reçu ce qui nous avait été promis. Si Volkswagen ne donne pas accès à ses technologies, il doit rendre ses actions Suzuki. De façon générale, il paraît difficile d'atteindre l'objectif que notre société s'était fixée dans le cadre de ce partenariat industriel ».


De son côté, VW a rejeté ces accusations de violation de contrat qu'elle dit ne pas comprendre et se dit prêt à aller vers toutes les options juridiques possibles dans ce litige.