Voilà, ça y est, c'est fait, je suis devenu un homme, un vrai. J'ai posé mes fesses dans l'une des voitures les plus désirables et les plus exclusives du moment : la Mc-Laren Mercedes SLR 722, déclinaison encore plus extrême de la supercar de la marque, digne héritière, ou non de la Mc Laren F1. Présentée par le président du directoire de Daimler Chrysler en compagnie de Stirling Moss, la SLR 722 en impose et ferait passer une SLR classique pour un gentil coupé, disons une SL même pas AMG.

Au volant de la Mc Laren Mercedes SLR 722 - En direct du mondial !

Au volant de la Mc Laren Mercedes SLR 722 - En direct du mondial !

 

Vincent Vaillant vous l'avez déjà présentée dans cet article, reprenons donc ensemble les principales caractéristiques techniques pour pourvoir aller plus vite à l'essentiel. Le V8 5.5 à compresseur développe 650 cv (non, pas 722cv, comme son nom pourrait l'indiquer. Le 722 marqué sur les flancs est en hommage au numéro de la 300 SL se Stirling Moss, avec laquelle il remporta les Mille Miglia en 1955). Les performances sont, comme vous vous en doutez, époustouflantes : le 0 à 100 km/h est abattu en 3.6 secondes , 14.4 secondes plus tard, vous êtes à 300 km/h. La vitesse maximale est de 337 km/h... contre 334 km/h pour la SLR normale.

Au volant de la Mc Laren Mercedes SLR 722 - En direct du mondial !

Après une présentation en grande pompe, c'est mon tour de m'approcher de la bête. Elle en impose, vraiment. Ses nombreuses touches de carbone, ses jantes sombres, qui ressemblent d'ailleurs étrangement à celles d'une Pagani Zonda. Ouverture de la porte, en élytre et là petite déception : c'est sombre, presque triste, on est bien dans une Mercedes. Une fois installé dans le baquet du pilote, on peut s'amuser à compteur les nombreuses touches de carbone, ou rester les yeux écarquillés devant le tachymètre gradué jusque 360 km/h. La porte se referme, on saisit le volant garni d'un matériau entre la suédine et l'alcantara, mais aux fibres plus longues, et l'on ferme les yeux, le temps d'un rêve. Le temps qu'il agent de sécurité de Daimler Chrysler me fasse signe de déguerpir parce que Stirling Moss veut donner une interview assis dans la voiture. Pas grave, j'aurai ma revanche, un jour.