Rupert Stadler qui a pris la présidence de la filiale haut de gamme du groupe Volkswagen, Audi, a déclaré : "Audi n'atteindra jamais un taux d'émission de CO2 de 120g par kilomètre comme l'exige à priori Bruxelles. Physiquement, ce n'est pas possible. Imposer à chaque constructeur un tel objectif reviendrait à condamner un pan entier de l'industrie et des milliers d'emplois. Nous travaillons sur le sujet mais il y a de nombreux aspects à prendre en considération et pas seulement imposer des règles qui n'ont pas de sens. Les trois constructeurs premium allemands avaient fait réaliser une étude qui avait montré qu'en supprimant les cinquante modèles les plus "polluants", on ne réduirait au final que de 1,5% les rejets de CO2." Le constructeur Audi est clairement en désaccord avec les normes environnementales de Bruxelles. Les arguments qu'il met en avant reflètent bien ce que pensent les constructeurs en général. Mais en réalité il faut savoir qu'Audi a de grandes ambitions : il vise plus de 1,5 million d'unités vendues d'ici à 2015, annonçant son retour sur le segment de la petite voiture. Un modèle plus petit que la A3 qui devrait être construit à Bruxelles à la place de la Golf. Décryptage du discours du constructeur : le business ne fait pas bon ménage avec l'écologie !