Le cahier des charges pour concourir est de mettre en place des méthodes d'exploration de l'espace par la robotique à bas coût. La marque aux anneaux a mis ses ingénieurs sur le coup pour les rassembler dans un groupe baptisé « Part-Time Scientists. » Ceux-là ont imaginé un véhicule lunaire composé essentiellement d'aluminium et doté d'un panneau solaire mobile. Ce véhicule intègre des moteurs électriques sur chacune des quatre roues. On trouve également deux caméras stéréoscopiques et une troisième destinée à l'examen des roches. Sa vitesse est de 3,6 km/h.

Certes, on est loin de la Quattro Sport, mais le blason d’Ingolstadt rappelle dans ce cadre original qu’il est le précurseur de la démocratisation de transmission intégrale, qu’il aime travailler sur l’allégement de ses produits et qu’il est dans le bon tempo au sujet du développement de l’e-mobilité et de l’engin connecté. L’opus baptisé « Audi Lunar Quattro » est d’ailleurs déjà sur orbite puisqu’il a reçu toute l’attention des organisateurs et qualifié l’Allemagne dans une finale où participent aussi le Brésil, le Canada, le Japon, Israël et les États-Unis.

Si l’Audi Lunar Quattro rafle la mise, il sera envoyé dans l'espace en 2017 via une fusée qui mettra cinq jours pour parcourir les 380 000 kilomètres qui séparent la Terre de la Lune. Le point d'alunissage sera le même que celui de la mission Apollo 17 en 1972. Température sur place : jusqu'à 300°C.