Claude prend la seconde place ex æquo, juste pénalisé de quelques secondes en raison des difficultés d'approche de la gare de l'Est : "Il faut toujours penser qu'en voiture, une fois arrivé, on n'est pas encore arrivé !" Un commentaire plein de sagesse, tant il est vrai que le problème de l'automobile, c'est quand elle est immobile ! À part cela, son parcours a suivi la même logique qu'Olivier, notre motard : un parcours peut-être plus long, mais en théorie plus rapide. Donc, de la rue Jasmin, direction la Maison de la Radio, les quais, Châtelet puis le boulevard de Sébastopol et enfin la gare de l'Est. "Ça roulait bien, anormalement bien, sauf à hauteur du Châtelet et du boulevard de Sébastopol. Tout cela est presque inhabituel pour une circulation dans Paris." Aucune anecdote particulière à signaler, à part le grand nombre de forces de l'ordre déployées pour verbaliser la circulation sur les couloirs de bus. "Le trajet était agréable, il faisait beau et c'est plaisant de rouler vitres ouvertes dans Paris, confortablement assis à écouter la radio."

Un confort que nul autre moyen de transport ne peut procurer, qu'il s'agisse des spartiates mais efficaces deux-roues (motorisés ou non) ou de l'économique métropolitain. Un confort qui ne cesse d'augmenter avec la généralisation de la direction assistée, voire de la climatisation.

Métro, auto, vélo ou moto : le match

Claude remarque toutefois un point important : "Le fléchage est inexistant. Si tu ne connais pas ton itinéraire, il est alors très difficile de te diriger dans Paris. La signalisation est visiblement pensée et faite pour les Parisiens." Un problème commun à de nombreuses autres grandes villes : Lyon est, à cet égard, un autre exemple caricatural.

Sur ce plan, le métro est avantageux pour un touriste, car le fléchage y est omniprésent, si bien que l'on ne risque pas de "tourner en rond".

Sur le trajet sélectionné, une seule zone encombrée fut à déplorer : le boulevard de Sébastopol, où, effectivement, les restrictions de voirie se font particulièrement sentir.