Car avec une franchise de 150 euros et différents conducteurs en autant d'opportunités dans un laps de temps limité au milieu d'un environnement urbain chargé, il est inévitable que le véhicule souffre des affres de la circulation quotidienne. Quand ce n'est pas de la négligence de ses hôtes qui développent l'idée de l'engin consommable à plein. Mais, assure-t-on du côté de chez Bolloré, ce ne sont pas des voyous pour autant. Tout au plus des étourdis.


Des écueils qui coûtent cher néanmoins. Et ce d'autant plus que la traçabilité de l'indélicat n'est pas si facile. Alors les ateliers tournent à plein régime pour remettre sur pied les voitures blessées afin qu'elles repartent au plus vite au front. Et celui-ci est étendu. Selon la source, « Autolib' comptabilise 10 000 locations par jour en moyenne avec des pics à 12 000 le week-end, 176 474 abonnés au total depuis 2011 pour 2 608 véhicules en circulation, 877 stations en Ile-de-France, 4 710 bornes électriques et 59 174 588 km parcourus. »


30.000 réparations ont été recensées en quatre ans. Alors, un danger pour le concept Autolib, des éléments précurseurs d'un constat du genre « victime de son succès » ? Les responsables assurent que non, qu'ils ont prévu et budgétisé cette rançon de la gloire. «Nous serons bientôt à l'équilibre, le service sera rentable d'ici six mois» assure le responsable des Invalides de la marque. Un enjeu certain.

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