Fermes sans jamais se montrer inconfortables, les suspensions gomment bien les inégalités de la chaussée pour une ultrasportive. Comme une bonne familiale, la M3 offre quatre vraies places et un grand coffre. D'ailleurs, à part les excellents sièges siglés M et l'économètre, qui a gentiment cédé sa place à un plus utile thermomètre à huile, on peut lui reprocher un intérieur un peu fade, trop proche d'une série 3 de base. Au moins est-elle bien finie et son équipement de base moins indigent, puisqu'il comprend air conditionné à régulation automatique ainsi que quelques autres gâteries. Mais sans recours aux options, le standing reste en deçà de la Corvette.

D'une bonne fiabilité dans l'ensemble, dotée des qualités qui exacerbent le plaisir de conduite tout en restant pratique, la M3 3.2 constitue toujours une référence parmi les vraies sportives sur le marché de l'occasion. Mais elle reste plus accessible que l'ancienne 911, qu'elle vient titiller. Et relativement répandue en carrosserie coupé.

La M3 3.2 en bref : berline 4 portes, coupé et cabriolet ; transmission : aux roues arrière, manuelle 6 vitesses ou séquentielle (disponible depuis mars 1997) ; longueur : 4,43 m ; poids : 1 440 kg ; coffre : 405 litres. Commercialisée en décembre 1995 (3.0 début 1993), version cabriolet début 1996, roadster Z3 M commercialisé en mars 1997 et coupé Z3 M en juillet 1999. Coupé M3 3.2 arrêté début 1999 et cabriolet au printemps 2000.