Qualités :
exclusivité, moteur mélodieux, consommation mesurée, performances correctes, insonorisation et finition, comportement sûr et motricité.
Défauts :
moteur creux à bas régime, étagement de boîte, bruits aérodynamiques, accès et habitabilité, coffre trop petit.
Caractéristiques
BMW Z1 à moteur 2494 cm3, 170 ch à 5800 tr/mn, 22,5 mkg à 4300 tr/mn ; performances : 218 km/h, 400 m DA en 16,4 secondes ; 1000 m DA en 29,6 secondes ; degrés d’équipement standard et Pack Luxe, direction à assistance constante. Consommation selon anciennes normes (90/120/urbaine) en litres aux 100 km : 6,7/8,2/12,6 ; moyenne réelle estimée : 12,9 l/100 km.
Z signifie Zunkunft (avenir en allemand) et la Z1 constitue avant tout un exercice de style et de savoir-faire de BMW Technik, filiale du constructeur munichois. La perspective d’une construction en toute petite série a attiré des spéculateurs à l’orée des années 90 - n’importe quelle Lamborghini ou Ferrari trouvait alors preneur dans les ventes aux enchères à des prix exorbitants.
Les spéculateurs déchantent en 90
Les cadences de production de la Z1 augmentant, le charme de l’exclusivité s’estompait. En fin de compte, entre octobre 88 et novembre 91, 8 000 exemplaires furent produits (elle resta au catalogue encore assez longtemps après). Certains de ceux qui s’étaient jetés dessus en espérant la revendre à bon prix ont eu du mal à intégrer cette donnée dans leur offre de vente. C'est vrai que l'ayant achetée à prix d'or, 57168 € à l'été 91 (un cabriolet 325i coûtait 35063 € à la même époque), les propriétaires de Z1 digéraient la chute de la cote proportionnellement plus sévère que celle du cabriolet.
Pour ceux qui croyaient encore détenir une poule aux œufs d’or, la douche froide vint en 1996/97 avec la Z3 logiquement bien plus aboutie (surtout en version 2.8) proposée presque à moitié prix. Bref, depuis, la Z1 s’échange à des prix généralement raisonnables.
Une cote aujourd’hui raisonnable
Le standing se situe un cran au-dessus d’une Mazda MX-5 par exemple, mais le plaisir de conduite est de la même veine. La Japonaise compensant sa faible puissance par un poids inférieur de 300 kg à celui de la Z1. L’agrément souffre uniquement d’un étagement de boîte incongru, avec un trou entre les 2e et 3e rapports gênant sur les petites routes virevoltantes qu’affectionne ce roadster à l’adhérence phénoménale. Rien de bien grave par ailleurs. Les performances atteignent un bon niveau, la consommation est mesurée et le 6 cylindres offre toujours sa douce mélopée… qui réussit parfois à couvrir les bruits de vent à découvert.
La BMW Z1 en bref : 2 portes, 2 places ; transmission aux roues arrière, 5 vitesses manuelles ; longueur : 3,93 m ; coffre de 200 litres ; poids : 1294 kg.
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