Le 11 juillet 2008, le baril de pétrole (Brent) battait tous les records en atteignant 147,50 dollars. Hier il est passé sous la barre des 75 dollars à New York pour le light sweet crude avec 74,54 dollars, et a même atteint 70,80 dollars à Londres pour le Brent. De quoi lui faire perdre son nom d'or noir.

Pourquoi une telle chute de prix en à peine plus de 3 mois ? Toujours pour la même raison : la crainte de la récession économique au niveau mondial et selon le marché pétrolier, qui dit crise, dit demande de pétrole inférieure, dit liquidation des actifs.

Cette baisse de la consommation se fait déjà sentir aux Etats-Unis, le premier marché au monde, ce qui mène à des réserves battant, elles aussi, tous les records.

Et cette chute vertigineuse n’est pas prête de s’arrêter selon certains analystes américains, puisqu’un baril à 50 dollars d’ici décembre serait tout à fait envisageable.

Comme d’habitude quand le prix du baril fluctue, la baisse des prix à la pompe devrait être bien moins rapide à se faire sentir dans les stations service que la hausse.