En Belgique, le Service public fédéral Mobilité et Transports a pour mission de préparer et de mettre en œuvre une politique fédérale concertée de mobilité et de transport au service de la population, des entreprises et de l'économie du pays. Il comprend 4 directions générales : la DG Transport aérien, la DG Transport maritime, la DG Transport terrestre et la DG Mobilité et Sécurité routière. Le "Recensement Quinquennal de la Circulation 2005" du Service public fédéral Mobilité et Transports a été publié récemment : l'objectif est de déterminer la composition du trafic sur tous les réseaux routiers belges.

Le Service public fédéral (SPF) Mobilité et Transports souligne que le "Recensement Quinquennal de la Circulation 2005" est un document qui finalise les actions entreprises de 2004 à 2006 selon les prescriptions du Bureau des Nations-Unies pour l’Europe à Genève (UNECE) et en collaboration avec les administrations régionales pour déterminer la composition du trafic (c’est-à-dire le pourcentage de camions, voitures personnelles, autobus, motos, etc. – sur tous les réseaux routiers de Belgique (autoroutes, routes régionales et provinciales, routes communales)).

Résultat : bien que le trafic sur les routes continue de croître d’environ 1% par an, l’augmentation du trafic de 2000 à 2005 s’est réduite par rapport à la période 1995-2000. Par Région, l’évolution du trafic est plus forte en Wallonie qu’en Flandre et même qu’à Bruxelles- Capitale. La composition globale du trafic a assez peu varié depuis 2000.

Le Recensement montre que l’augmentation du trafic de 2000 à 2005 s’est réduite par rapport à la période 1995-2000 :

  • + 5,5% sur les autoroutes (au lieu de +16%)
  • + 3,8% sur les routes régionales et provinciales (au lieu de +10%)
  • + 4,4% sur le réseau communal (au lieu de +8,7%),

soit globalement + 5,5% (tenant compte aussi d’aménagements, comme la N49 en autoroute), ou encore environ 1% par an.

Par Région, l’évolution du trafic est plus forte en Wallonie (autoroutes +9%, routes régionales et provinciales + 7%, routes communales + 5,2%) qu’en Flandre (autoroutes +3,8%, routes régionales et provinciales + 2%, routes communales + 4,0%) et même qu’à Bruxelles-Capitale (autoroutes +3,0%, routes régionales +6,5%, routes communales + 1,0%).

La composition globale du trafic a assez peu varié depuis 2000, avec un pourcentage relativement constant de véhicules légers (un peu moins de voitures personnelles, mais plus de motos et surtout de camionnettes) et une augmentation du pourcentage des autobus et autocars d’environ 8% (en plus de l’augmentation moyenne). L’augmentation du pourcentage de camions est d’environ 3% (en plus de l’augmentation moyenne), mais fort différenciée entre les camions monoblocs (-19%) et les camions avec remorque ou semi-remorque (+17%).

Cette augmentation annuelle du trafic réduite à environ 1% - surtout en Flandre et malgré une diminution du nombre de personnes par voiture - montre la possibilité d’une utilisation plus rationnelle de la mobilité routière. Le Service public fédéral Mobilité et Transports conclut que ses prochaines publications en préparation permettront de préciser cette possible évolution.

(Source : Service public fédéral Mobilité et Transports)