Si la première Auris de 2007 rejointe par la version hybride à l'été 2010 offrait des prestations inégales et globalement pas au niveau d'une 308 ou d'une Golf 6, la nouvelle fait preuve d'une belle homogénéité. Elle se hisse parmi les références, notamment en matière de comportement et de confort. Au moins pour les versions hybrides et 2.0 D-4D équipées du train arrière à double triangulation qui se classent dans le top cinq des meilleures compactes, si ce n'est dans le trio de tête en cette fin 2012.

En essence comme en Diesel -en attendant le 1.6 BMW d'ici trois ans-, l'Auris II souffre un peu de la comparaison face aux européennes les plus affûtées. En revanche, la version hybride essence/électrique, toujours sans concurrence directe, dispose de quelques sérieux atouts à faire valoir. A commencer par son excellent agrément d'utilisation et sa consommation très faible en zone urbaine -où elle pollue bien moins qu'un Diesel-, ses coûts d'entretien réduits et son rapport prix/équipement attrayant bonus déduit. Si le volume du coffre n'est plus amputé par les batteries, reste le bruit désagréable et l'impression de patinage façon CVT de la « boîte-pont » (transmission à train épicycloïdal) en forte accélération ou en montée sur les rampes d'autoroute qui peuvent rebuter. Au final, bien moins chère et aussi bien équipée, l'Auris II Hybride (Style) est effectivement « mieux » que la Golf 1.6 TDI 105 (Confortline) DSG7, à la condition d'un usage ville majoritaire.