La Mégane CC n'avait pas un physique facile avec ce popotin disproportionné mais le travail des designers masque cela du mieux possible et il n'y a que lorsque le toit est en place et de profil que l'on s'arrête sur ce déséquilibre tandis que le restyling de son faciès lui fait retrouver un certain coefficient de séduction notamment dans notre version d'essai. On ne saurait trop conseiller d'essayer les motorisations dCi 110 et TCe 130 avant de faire un choix car le dCi 130, moteur le plus puissant de la gamme, se révèle tout juste suffisant pour animer le beau bébé de 4,48 m de long et 1 620 kg. La Mégane CC est une flâneuse qui aime prendre son temps, probablement pour que l'on profite de son toit vitré qui évite la frustration du possesseur de cabriolet à qui la météo interdit de rouler cheveux au vent.

Malgré un équipement en entrée de gamme déjà intéressant, ses tarifs de 30 à plus de 34 000 euros ne la rendent pas plus attractive face à la concurrence comme la Peugeot 308 CC ou d'autres encore qui ont tout de même pour elles une image nettement plus «valorisante» puisqu'il s'agit des VW Golf et Coccinelle Cabriolet.

La Mégane CC restylée ne change pas fondamentalement, sa carrière ne devrait donc pas s'en retrouver modifiée et elle devrait logiquement poursuivre gentiment – timidement – son bonhomme de chemin jusqu'à son terme d'ici 2 ans.


Essai vidéo - Renault Mégane CC restylée : flâneuse, pas allumeuse