La Flavia est là pour étoffer la gamme Lancia et proposer, comme chez la concurrence, un cabriolet. Mais il ne faut pas se leurrer, le rebadgeage de la Chrysler 200C n'en fait pas une "vraie" Lancia. Les prestations dynamiques, le moteur trop ancien de conception, la consommation, la présentation indigne d'une marque qui se veut Premium seront trop de points noirs pour une clientèle exigeante. Elle n'est pas dénuée de qualités pourtant cette américano-italienne : habitabilité, équipement, look et surtout prix.

C'est lui qui représente finalement l'argument massue et qui pourrait faire pencher la balance en faveur de la Flavia. Car elle conviendra à ceux qui considèrent qu'un cabriolet est fait pour cruiser coude à la portière, à un rythme suffisamment faible pour admirer les beautés architecturales et les paysages de France. Il y en a, enfin Lancia l'espère...