Il vient tout juste de fermer ses portes que les organisateurs se félicitent déjà. Affluence des visiteurs, solide organisation... le succès est au rendez-vous.

Que ces détracteurs se le tiennent pour dit : le Salon d'Alger n'a rien d'une foire. Selon, M. Ali Farah, Directeur de l'Expansion commerciale de la Société Algérienne des Foires et Expositions (SAFEX), la manifestation a attiré en masse les curieux. Ainsi, quelque 200 000 visiteurs payants auraient parcouru les allées du Salon.

M. Farah a aussi tenu à souligner le sérieux de l'organisation qui aura « stimulé les efforts consentis par les concessionnaires pour la présentation de leurs produits. »

Néanmoins, ce responsable regrette quelques problèmes de communication. Et pour y remédier, la SAFEX souhaite mettre en place « un centre de presse fixe au niveau de chaque pavillon » a-t-il fait savoir.

Mais aujourd'hui plus que jamais, la priorité est donnée à la professionnalisation du Salon, en pariant notamment sur des concessionnaires respectant le cahier des charges. Des négociations avec l'Association des concessionnaires ont d'ailleurs été engagées à cet effet.

Fort de la réussite de cette 11ème édition, M. Rachid Guassemi, le Directeur Général de la SAFEX, a annoncé l'organisation d'un salon entièrement consacré aux deux roues : « dorénavant, la moto et le vélo et tous les engins de la même famille auront droit à un salon séparément des autres véhicules. »

Au final, le Salon d'Alger est une réussite et Renault, qui a décidé de ne pas y participer pour assurer seul sa promotion, pourrait bien s'en mordre les doigts.

Ce succès passe aussi par les importants investissements faits en matière de démarchage et de médiatisation. Leur montant ? Désolé, les organisateurs se sont montrés moins loquaces sur le sujet...