Comme je vous l’indiquais dans la première partie du compte rendu de la conférence de presse donnée par Sébastien Bourdais ce mercredi 22 août, le pilote manceau a également évoqué son avenir en F1.

Après un premier semestre 2007 particulièrement chargé (essais F1, saison régulière de Champcar, 24 Heures du Mans avec Peugeot), il s’attend à une deuxième moitié d’année 2007 « plus calme » qui devrait lui permettre de perfectionner sa préparation physique en vue de la saison 2008.

S’il a abordé, avec la circonspection qui s’impose pour le moment, ses relations et ambitions avec Toro Rosso, il a semblé à la fois lucide et confiant « dans le potentiel de développement de cette écurie ». Il a manifesté son souhait « de prendre les étapes une par une » alors que ses premiers contacts en tant que pilote officiel Toro Rosso devraient avoir lieu au mois de décembre sur les circuits de Barcelone et Jerez. Lorsqu’on lui demande d’évoquer une qualité qu’il a pu développer en Champcar et qui pourrait lui servir à partir de l’an prochain, la réponse fuse : « la patience ». Pourquoi ? Simplement parce que les nerfs d’un pilote de Champcar sont souvent soumis à rude épreuve en raison des aléas de course. « Aux Etats-Unis, la course est aussi un spectacle», remarque-t-il.

Dressant un premier bilan de ces saison passés chez Newman Haas Lanigan Racing (NHL), il se déclare « fier d’avoir rempli sa part du marché et d’avoir participé au renforcement de son équipe », il assure avoir appris « à devenir un professionnel » et juge finalement cette aventure « géniale ». Bref, l’homme est fier, à raison, de son parcours. Il semble également humble et déterminé quant à son avenir. Réputé pour ses qualités humaines, Bourdais se félicite: « même les membres de NHL se sont réjouis pour moi de l’annonce de mon engagement en F1 ».

Première partie de l’article ici.