L’Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec (APIGQ), le syndicat qui représente tous les ingénieurs œuvrant dans la fonction publique québécoise, compte 1125 membres. Elle annonce qu'elle se joint au Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-MTL), à Équiterre et à Greenpeace qui se battent contre le prolongement de l’autoroute 25 et la construction d’un nouveau pont entre Montréal et Laval (voir article retraçant l'affaire). L’APIGQ apportera ainsi son expertise et une contribution financière de 10 000 dollars dans ce processus judiciaire.

Le président de l’APIGQ, Michel Gagnon, affirme que les ingénieurs ne sont pas contre les projets de développement mais ils sont convaincus que la prolongation de la 25 ne souscrit pas aux principes de développement durable et que l’option du partenariat public-privé (PPP) n’est pas la meilleure pour les contribuables québécois. Il souligne que d'après une étude du ministère des Transports sur l’achalandage routier, si le système de péage n’était pas introduit, le nombre de véhicules transitant quotidiennement sur le pont de la 25 serait de 112 000 au lieu des 41 000 véhicules prévus. D'après lui, le pont de la 25 qui n’existe pas encore, fait déjà l’objet de stratégies pour limiter son achalandage par des hausses successives de péage : outre l’inflation, lorsqu’il y aura de façon récurrente plus de 3 000 véhicules par heure en période de pointe, le péage fera un bond de 25 %. A suivre !

(Source et Photo : APIGQ)