« Nous avons un grand leader qui est ici pour rester. Tous ceux qui sont passionnés par l'industrie automobile arrivent un jour à se dire qu'ils ont l'énergie et l'appétit pour occuper la place de numéro 1. Mon expérience serait un atout pour n'importe quelle compagnie. Pourquoi pas General Motors ? Je serais honoré de diriger une compagnie comme GM. GM peut avoir d'autres candidats de grande valeur et si je ne suis pas choisi, pas de problème. Je pourrais envisager d'autres compagnies, il y en a plusieurs à Detroit dont la direction va changer.»

Carlos Tavares a lâché les mots qui soulignent son ambition de devenir un jour patron d'un grand groupe automobile. Cette déclaration s'inscrit dans un contexte particulier puisqu’aussi bien Dan Akerson, patron de General Motors, (64 ans) que Alan Mulally, patron de Ford (68 ans) sont sur le point de prendre leur retraite. Voilà donc 2 postes qui aiguisent les appétits et pas seulement celui de Carlos Tavares qui fait toutefois figure d'outsider dans ces courses dont les vainqueurs pourraient bien être issus de « l'intérieur ».


Le patron actuel de Renault dans la maison depuis 31 ans explique qu'il n'est en rien déloyal d'avoir de l'ambition et de viser les plus hauts postes. Il sait que son supérieur direct Carlos Ghosn restera encore quelques années à la tête de Renault-Nissan et que son départ n'interviendra probablement pas avant que lui-même ait atteint ses 60 ans, un âge qu'il juge trop avancé pour pouvoir briguer une place de leader.


Ne pas avancer, c'est reculer disait un chinois célèbre