En s’entretenant avec nos confrères anglais de Autocar, Tony Fernandes a déclaré : « l’ambition ultime consiste à faire ce que Porsche a accompli, en devenant progressivement un constructeur généraliste après avoir été un constructeur de voitures de sport et en offrant tout ce que le marché réclame, SUV, citadines ». Il a également évoqué le souhait de réaliser une véritable vitrine du savoir-faire de Caterham, ce que nos confrères ont immédiatement traduits par l’arrivée future d’une supercar. Avec un tel programme et de telles ambitions, on pourrait ainsi assister à un revirement spectaculaire. Alors qu’il y a deux ans Lotus affichait une stratégie de conquérant, c’est au tour de Caterham d’afficher des ambitions qui, pour le moment, paraissent démesurées. On se souviendra que Lotus et Caterham se seront longtemps chamaillés autour de l’utilisation du nom de Lotus en Formule 1 et que Tony Fernandes avait fini par jeter son dévolu sur Caterham.

Caterham prend Porsche pour modèle

Pour parvenir à ses fins, le groupe Caterham devra cependant complètement se transformer. A l’heure actuelle, la marque Caterham vend entre 400 et 500 véhicules par an. Sa gamme est constituée de la seule Seven, à laquelle il faut ajouter la SP/300.R (photo d’ouverture), conçue avec Lola et réservée à un usage sur piste. Le groupe Caterham pourra, pour opérer sa mue, s’appuyer sur deux autres entités : Caterham Technology and Innovation (CTI) et Caterham Composites. Mais aussi sur l’expertise de Mike Gascoyne, ancien ingénieur de Formule 1, et sur quelques transfuges de chez Lotus…


En compétition, Caterham est présent en Formule 1 mais aussi en GP2, la division qui permet à de nombreux pilotes d’accéder à la discipline reine du sport automobile.


En attendant, Caterham a déjà lancé deux nouveaux sites (cf. liens ci-dessous). Retrouvez dans la galerie ci-dessous des photos prises lors de l’annonce du partenariat entre Renault et Caterham, ce lundi 5 novembre.