Animateur vedette sur Europe 2, Cauet enflamme chaque matin la bande FM avec toute son équipe. Une fois le micro coupé, il passe de l’autre côté de la barrière pour devenir directeur des programmes.

Rencontre avec un homme qui vit sa passion à fond.

Caradisiac : Entre l’animation de la tranche 6h-10h et vos fonctions de directeur des programmes, vous devez avoir des journées de folie ?

Cauet : Vous savez cela dépend vraiment des jours. Parfois, c’est l’animateur qui prend le dessus ; c’est le cas notamment, le vendredi, lors des émissions en public à Paris ou en province, ce sont des "morning" très lourds à gérer. Parfois, en revanche, c’est le directeur des programmes qui domine.

Caradisiac : Michael Youn, qui s’est rendu célèbre avec le "Morning Live" sur M6, a arrêté de présenter cette émission car il était épuisé. Qu’en pensez-vous ?

Cauet : Sur le plan physique, c’est vrai que c’est dur car il faut se lever très tôt. Ce rythme est également très difficile à tenir sur la durée. À ce niveau, je peux le comprendre.

Pour ce qui est des sacrifices, j’émets des réserves car il avait une tranche rêvée qui marchait très bien. Vous savez ce que l’on dit : "On sait ce que l’on perd, mais pas ce que l’on gagne !"

Caradisiac : Vous invitez de nombreuses personnalités dans votre émission. Quelle est celle que vous aimeriez recevoir ?

Cauet : Sans aucun doute, Jacques Chirac. Mais je pense qu’il refuserait mon invitation car il est un trop sérieux pour venir. Si j’arrivais à faire rire Lionel Jospin, ce serait aussi vraiment cool !

Caradisiac : Vous avez fait gagner une BMW Z3 avec Caradisiac, il y a quelques mois. Que pensez-vous de ce modèle ?

Cauet : C’est une voiture parfaite pour un jeu-concours car elle est belle et fait rêver beaucoup de monde. Néanmoins, ce n’est pas le type de voiture que j’achèterais car j’aime les véhicules spacieux.

Caradisiac : Quelle est votre voiture actuellement ?

Cauet : Je possède une Mercedes.

Caradisiac : Avez-vous de bons souvenirs du passage de votre permis ?

Cauet : Oui, très bon. J’adore la voiture et je conduis depuis l’âge de treize ans. Par conséquent, je n’ai eu besoin que de cinq leçons avant de passer le permis et le jour J, je n’ai rencontré aucun problème. Un vrai jeu d’enfant.

Caradisiac : Quelle a été votre première voiture ?

Cauet : Je m’en souviens très bien : c’était une Renault 5 Turbo.

Caradisiac : Vous dites que vous êtes un passionné de voitures. Etes-vous tenté par la compétition ?

Cauet : C’est déjà fait ! J’y ai goûté cette année en participant à une manche du Trophée Andros. J’ai même terminé second de la finale se déroulant à Noeux-les-Mines.

Caradisiac : Devant le succès que vous rencontrez, n’avez-vous pas envie de faire de la télévision ?

Cauet : Non, pas pour l’instant. Pour me décider, il faudrait que j’aie l’assurance d’une émission hebdomadaire, tard le vendredi soir, qui me permette d’avoir une liberté d’action totale.

Caradisiac : Vous avez choisi de ne pas prendre de pseudo pour travailler. Cela vous aide-t-il avec la maréchaussée ?

Cauet : Cela dépend des situations. Parfois cela peut aider, mais dans certains cas, c’est franchement gênant car je ne peux plus être tranquille avec des amis sans que, forcément, tout le monde le sache. C’est l’une des contreparties de la célébrité mais je ne vais pas non plus me plaindre.

Caradisiac : Quel est l’avenir de l’émission ?

Cauet : Pour l’instant, nous sommes les seuls à faire une telle émission. Beaucoup nous copient mais sans nous égaler et avec trois mois de retard en plus. Nous sommes les seuls à réunir cinq cents personnes dans des salles de province. Quand NRJ a fait de même au Virgin Megastore des Champs-Élysées, il n’y avait personne. Un vrai bide.

Je m’amuse souvent à me moquer d’eux, mais apparemment ils n’ont pas les c… de répondre.

Caradisiac : Comment expliquez-vous le succès des chansons que vous avez lancées dans vos émissions comme par exemple, Le lapinou dans la garrigue ?

Cauet : Franchement, on ne s’attendait pas à un tel succès. Pour Le lapinou, on voulait faire une version humoristique de la chanson de Francis Cabrel, Le lapin dans la garrigue.

Une fois en rentrant dans le parking, j’ai eu l’idée de rajouter deux coups de guitare et le tour était joué. On a même fait une version reggae, c’est pour dire. Preuve du succès, on va même bientôt sortir un CD !

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