Automobile et transports en général, logement, industrie… Nombreux sont les domaines à dégager de fortes émissions de CO2 favorisant le réchauffement climatique : on parle souvent des conséquences sur la pollution atmosphérique et notre santé. Aujourd’hui je vous parlerai des conséquences sur la flore en montagne : il n’y a pas que les milieux urbains qui souffrent de la pollution et du changement climatique malheureusement…

Le climat est bouleversé depuis des années, mais on observe actuellement des phénomènes qui pourraient se révéler irréversibles pour notre environnement : en montagne, le réchauffement climatique entraîne un déplacement des espèces végétales vers des altitudes plus élevées, pour échapper à la chaleur. Ce phénomène a été rendu publique fin juin par une étude américaine, dans la revue Science.

L’étude montre que les plantes ne migrent pas uniquement vers des longitudes et des latitudes plus propices à leur développement, mais aussi vers des altitudes plus élevées. Etudiant 171 espèces forestières, les scientifiques ont déterminé que les végétaux avaient grimpé en moyenne de 29 mètres par décennie !Ce résultat très préoccupant confirme que les plantes d’altitude sont les plus sensibles au changement climatique.

Autre détail inquiétant de l’étude : la France est l’un des pays où le changement climatique se fait le plus ressentir. Alors que la moyenne annuelle de réchauffement mondiale avoisine les 0,6°C, la France enregistre une moyenne +0,9°C, expliquant la raison pour laquelle les régions alpines sont très touchées par la migration des plantes de montagne en altitude. Dans les Alpes, la hausse de la température moyenne se rapproche même des +1°C depuis le début des années 80, expliquant aussi le phénomène de la fonte progressive de nos glaciers.

La pollution de l’air a ainsi de nombreuses conséquences sur notre environnement, il est temps que les autorités (ré)agissent enfin et que chacun prenne l’habitude de ménager la planète par les si médiatisés petits gestes écolos.