Le recul continu des ventes en Europe a contribué à jeter PSA dans de grosses difficultés, mais c'est également le cas de son rival et désormais allié Opel qui va devoir prendre des mesures. Les dirigeants d'Opel ont aini publiquement exprimé leur inquiétude en expliquant que « le marché automobile européen s'effondrait et que les mesures utilisées jusqu'à aujourd'hui pour adapter à la baisse les volumes de production ne suffisaient plus. » L'heure du « chômage partiel qui garantit les emplois » est donc venu.


Opel prévoit d'utiliser les mesures de chômage partiel aussi bien pour ses départements de production que pour ceux de l'administration et des services. Au total, environ 9300 personnes réparties sur les sites de Rüsselsheim et de Kaiserslautern sont concernés à l'exclusion des 7000 ingénieurs de son centre de Recherche et de Développement. Le chômage partiel est subventionné par l'Etat fédéral allemand.