Tout comme le pétrole dépend de la stabilité des pays dans lesquels se fait l'extraction, le marché automobile doit ses hausses à des marchés dont la politique autorise et même parfois encourage la venue de constructeurs étrangers. Malheureusement, l'actualité peut parfois jouer de mauvais tours aux constructeurs qui vont devoir s'adapter à une situation compliquée en Russie, où les sanctions adoptées par les pays étrangers devraient faire plonger les ventes, cela ayant d'ailleurs déjà commencé.


Au moins de juin, les ventes ont chuté de plus de 17 %, ce qui confirme la contraction du marché russe qui part déjà sur un mauvais premier semestre (- 8 %). Selon les analystes, le second semestre pourrait être encore plus mauvais et l'année 2014 serait alors une véritable catastrophe pour les marques généralistes qui misent sur la Russie depuis quelque temps déjà. Le plus durement touché serait certainement Renault puisque le marché Russe est l'un des principaux du losange (troisième marché en volume). Renault s'attend de son côté à une baisse de son activité en Russie de 10 %.