La première réponse à la résolution de cette équation tient aux fameuses économies d’échelle réussies par le groupe Renault. En effet, les nouvelles Logan et Sandero reposent sur une évolution de la plateforme B Zéro, devenue M Zéro, qui a avait été inaugurée par la première génération de Logan lancée en 2004. Depuis, plus de 4 millions de véhicules ont été produits sur cette base. Arnaud Deboeuf, patron du programme Entry chez Renault, a expliqué que la nouvelle Logan a coûté 30 % moins cher que la première génération en matière de développement.


Sur une base éprouvée, les modèles de la gamme Dacia partagent d’ailleurs un nombre impressionnant de composants en commun. Toujours selon Arnaud Deboeuf, les dernières nées de la gamme Dacia partagent 70 % de leurs pièces avec le monospace Lodgy lancé plus tôt dans l’année. Ce taux monte même à 80 % entre les nouvelles Logan et Sandero. Par rapport à des modèles de marque Renault, les Dacia sont également plus simples et comptent moins d’équipements et composants.

Comment Dacia maintient des prix bas pour ses nouvelles Logan et Sandero

Mentionnons aussi, dans cette « recette », un niveau de marketing sans commune mesure avec une gamme plus classique. Les halls d’exposition Dacia sont simples, la publicité pour la marque quasi inexistante.


Le dernier élément n’est pas nouveau lui non plus mais n’en demeure pas moins déterminant. L’ensemble des modèles de la gamme Dacia sont fabriqués dans des pays où la main d’œuvre est moins chère, parce que le niveau de vie de ces pays n’a pas encore atteint celui des pays de l’Ouest.


Tous ces éléments permettraient à Dacia d’afficher une marge du niveau de celles habituellement réservées aux modèles haut de gamme, non pas de chez Renault, mais des constructeurs allemands…