La clientèle des auto-école est une population majoritairement très jeune : les 18-25 ans représentent 80% des élèves automobilistes. Si le permis de conduire s’avère être un rite de passage dans la vie d’un jeune, son financement n’est pas toujours aisé. Mais des solutions existent.


Le « permis à un euro par jour »

Une fois l’auto-école choisie, les jeunes âgés de 18 à 25 ans, certains chômeurs et les personnes handicapées peuvent souscrire au « permis à un euro par jour. » Il s’agit d’un prêt à taux zéro, d’un montant maximal de 1300 euros et remboursable sur quarante mois est disponible dans les auto-écoles partenaires du dispositif.

Le permis à un euro par jour peut-être complété par une bourse municipale, en contrepartie d’une activité bénévole d’intérêt collectif (40 à 50 heures). Attention : toutes les mairies ne proposent pas la bourse au permis de conduire, le dispositif doit avoir été voté par le conseil municipal. Renseignez-vous auprès de votre commune.


Soutien aux personnes à la recherche d’un emploi

Si ne pas avoir votre permis de conduire représente un réel frein à votre réinsertion professionnelle, Pôle Emploi peut vous aider à financer votre apprentissage à la conduite mais sous de nombreuses conditions. Les budgets alloués étant définis par région, renseignez-vous auprès de votre agence Pôle Emploi pour savoir si vous êtes éligible et connaître les démarches administratives. Le montant maximum de l’aide est de 1200 euros.


La conduite accompagnée : un investissement plus intéressant sur le long terme

Plus économique encore : la conduite accompagnée à partir de 16 ans. Déjà plébiscitée par 1 / 3  des candidats au permis, elle permet de réduire de 550 euros le coût de la formation : elle nécessite en effet beaucoup moins d’heures de leçons, tout en assurant un meilleur taux de réussite à l’examen. Avec l’expérience acquise progressivement sous l’œil bienveillant de Papa-Maman, exit les heures supplémentaires hors de prix et la deuxième présentation à l’examen.

Outre une formation plus rapide, plus efficace et donc plus économique, le jeune conducteur bénéficie ensuite de tarifs avantageux sur son assurance auto. La surprime imputable à l’apprenti (jusqu’à 100% du prix de base) est réduite de moitié, voire en totalité selon l’opérateur choisi.


Passer son permis de conduire à l’étranger

Si la province reste plus intéressante pour passer son permis de conduire, tant pour les tarifs pratiqués que pour les meilleurs taux de réussite à l’examen, il n’en reste pas moins que l’apprentissage du permis B reste l’un des plus chers d’Europe.

Alors que CLCV estime le prix global de la formation à 1400 euros, l’INSEE l’évalue pour sa part à 1500 euros (moyenne nationale) : à l’échelle européenne, la France est le pays les plus cher pour passer son permis de conduire  derrière l’Allemagne (1600 euros), mais loin devant l’Italie (850 euros) et la Pologne (350 euros).

Passer son permis de conduire à l’étranger est souvent plus rapide et moins cher ; par la suite, il vous suffira juste de l’échanger en France, qui a en effet des accords avec plus de 150 pays. A l’heure où la crise touche de plein fouet notre pays, il est regrettable de ne pas faire travailler nos moniteurs… mais malheureusement, les tarifs pratiqués en auto-école relèvent trop souvent de l’abus.


Des chèques-cadeaux

Autre piste : se faire offrir des chèques-cadeaux tels que ceux proposés par kadodrive. Nominatifs et valables trois ans (renouvelables un an une fois sans frais), ces bons sont la garantie que la somme offerte au jeune sera bien utilisée pour l’apprentissage à la conduite.

Enfin, n’hésitez pas à acheter votre forfait 20h via un site d’achat collectif type Groupon, à condition de vérifier au préalable le coût des heurs supplémentaires et la qualité de l’enseignement de l’auto-école.