Pas de panique si vous vous retrouvez cet hiver sur une route enneigée. En suivant de simples conseils de prudence, en montrant un minimum d’habilité au volant, vous éviterez le pire.

Vous devez vous rendre prochainement dans une station de ski. Vous avez bien consulté les prévisions de Météo France et la route qui mènera dans les Alpes, par exemple, promet d’être sèche. Manque de chance, les premiers flocons apparaissent dès votre arrivée à Lyon et les chutes de neige ne vont pas cesser jusqu’à votre arrivée.

Pas de panique, il y a des solutions à tout. Et vous vous en sortirez même si vous n’avez jamais suivi de cours de pilotage, même si vous n’avez jamais vu de voitures de courses évoluer sur la glace d’un Trophée Andros, par exemple.

Premier conseil : ne pas paniquer

La règle de base est de ne pas paniquer. Exemple le plus spectaculaire : une voiture vous double à vive allure dans la montée d’un col alors que vous n’y voyez pas grand chose. Pas de mouvements de volant qui pourraient avoir des conséquences fâcheuses. Vérifiez la plaque d’immatriculation : si c’est un autochtone, n’essayez pas de le suivre. Le conducteur en question connaît probablement la route par cœur et il contrôle certainement la glisse mieux que vous. Ne jouez donc pas au pilote et montez à votre rythme.

Ne jamais freiner brusquement

Roulez toujours avec un rapport de vitesse supérieur : si vous avez à freiner, c’est plus facile de rétrograder, et de bénéficier ainsi du frein moteur, que de piler. Car il faut savoir que si vous devez freiner fort sur la neige, votre voiture va forcément partir de l’arrière, et il sera donc plus difficile de la remettre dans le droit chemin.

Comment maîtriser la glisse

Si votre véhicule, pour une raison ou une autre, commence à partir en glisse, il faut mettre un filet de gaz, et contre-braquer doucement pour la ramener dans le bon sens. Je sais, c’est plus facile à dire qu’à faire, mais pensez à respirer, et surtout ne vous crispez pas sur votre volant. Si vos mains sont légères et effleurent presque le volant, vous n’allez pas entraîner d’importants mouvements de caisse et vous aurez toutes les chances de maîtriser votre voiture.

Méfiez-vous de la sortie des tunnels

Un pare-brise déjà sali par des heures de route, des réflexes entamés par la fatigue, un soleil couchant ou levant qui vous éblouit alors que vous sortez d’un tunnel sombre, voilà un cocktail qui peut vous surprendre et vous faire perdre le contrôle de votre voiture.

Méfiez-vous également des plaques de verglas, car elles sont beaucoup plus traîtres que la neige : il est difficile de les distinguer et elles ne pardonnent rien.

Préparez votre voyage

Enfin, comme je vous l’indiquais dans un article précédent, préparez dès maintenant votre voiture à bien passer l’hiver.

Chaînes, batterie, niveaux, faites réviser votre auto avant les frimas. Et n’oubliez pas le lave-glace. Les routes de montagne étant toujours salées, vous risquez d’être rapidement à sec et votre visibilité en pâtirait.

Ceinture ou pas ?

Certains conducteurs soutiennent qu’il ne faut pas attacher sa ceinture de sécurité lorsqu’on roule sur une petite route de montagne : si vous tombez dans le ravin avec la ceinture, vous avez peu de chance de vous en sortir vivant, au milieu des arbres et des pentes enneigées. En revanche, si vous ne l’avez pas, vous avez des chances d’être éjecté de la voiture, et dans ce cas-là, d’atterrir dans un tas de neige fraîche. Notez tout de même que cette réflexion relève de l’intuition et qu’il n’y a pas d’études sur le sujet. Espérons, toutefois, ne jamais avoir à choisir.

Lire aussi :