La Logan poursuit sa route et est désormais accessible en Iran. Après la Roumanie en 2004, la Russie, le Maroc et la Colombie en 2005, l'Iran devient le cinquième pays à fabriquer le véhicule à bas coût de Renault.

Le choix du constructeur français n'est pas anodin et a largement été encouragé par un marché iranien lucratif. Outre ses 69 millions de consommateurs potentiels, le pays a multiplié par trois les ventes des véhicules neufs ces cinq dernières années. Une demande importante que la capacité de production, estimée à 300 000 unités par an, devrait combler sans trop de difficultés.

Pour sa première virée au Moyen-Orient, la Logan a été rebaptisée Tondar-90 qui signifie « Tonnerre ». Vendue sous la marque au losange à partir de 6750 euros, cette low cost se prête particulièrement au marché iranien. En 2006 par exemple, la moitié des véhicules vendus concernaient des modèles inférieurs à 8000 euros.

Pour ce projet de grande ampleur, Renault s'est associé aux deux principaux acteurs du secteur automobile iranien. Ainsi, Iran Khodro et SAIPA, les deux premiers constructeurs du pays, sont chargés de l'assemblage et de la commercialisation de la Tondar-90. Conformément à un accord signé entre Renault et les autorités iraniennes, la Tondar-90 pourra aussi être exportée.

Au regard du dispositif mis en place, ce projet semble placé sous le signe de la réussite. Pour le constructeur français, les ventes en Iran pourraient jouer un rôle déterminant dans la réalisation du « Renault Contrat 2009 ». Un plan de relance qui prévoit, entre 2005 et 2009, une hausse du nombre de véhicules vendus de 800.000 unités.