Les prestations dynamiques la Fabia Combi sont très proches de celles de la berline. Elle se montre très sûre, avec un comportement toujours un peu trop sous-vireur à la limite d’adhérence pour prétendre à un réel plaisir de conduire. Cela malgré l’arrière un peu plus lesté, compensé il est vrai par un diamètre de barre anti-devers ayant été augmenté d’un millimètre. Bonne tenue de cap sur autoroute et motricité correcte pour la plupart des motorisations, un peu plus déficiente pour faire passer au train avant les 240 Nm du TDi 105 chevaux. Bons points pour l’assistance de direction électrohydraulique parfaitement calibrée en Diesel (trop légère avec les motorisations à essence) et pour le freinage efficace et endurant, au moins avec les autos qui disposent de l’ESP comme celles que nous avons testé ; le contrôle de stabilité impliquant le montage de disques pleins à l’arrière en place des tambours.

Essai - Skoda Fabia II Combi : entre 207 SW et Clio Estate

Le faible roulis de la berline se retrouve sur le break, mais ils nous a semblé ici que quelques réactions de copiage (défaut de la chaussée rencontré par une roue retransmis à l’autre du même essieu) se faisait jour. A vérifier sur nos routes d’essai habituelles. Le confort de suspension vaut par ailleurs celui de la berline : correct en roues de 14 et 15 pouces et passable en 16 pouces avec des pneus de taille 45. Sur ce plan, les petits breaks français font mieux, surtout la Clio Estate, d’autant que l’assise des sièges paraîtra trop ferme à bon nombre d’occupants. L’insonorisation aux bruits de roulement ou de vent apparaît satisfaisante, au contraire de celle aux décibels produits par la plupart des moteurs comme nous allons le constater au chapitre suivant.