En ce qui concerne la tenue de route. Le Q7 défie pratiquement les lois de la gravité.

Grâce à ses suspensions pneumatiques pilotées, le mastodonte se comporte comme une berline. En position « dynamique », les suspensions s’abaissent et se raffermissent. Le roulis est totalement maîtrisé et l’on ne perçoit quasiment plus les tares routières d’un SUV classique. Malheureusement la direction n’est pas aussi informative qu’elle est précise. Le ressenti de la route est légèrement faussé. C’est un peu dommage.

Autre grief, une fois de plus imputé au poids : le freinage. Malgré la présence de disques surdimensionnés (350 mm AV) le gros pépère a du mal à conserver sa trajectoire lors des freinages d’urgence. Ce dernier a tendance à tortiller des fesses.

Equipement : deux nouveautés

Essai - Audi Q7 V8 4.2 TDI : plus qu’hier, moins que demain

Pour le confort et la finition, le Q7 mérite des lauriers. L’isolation phonique est très réussie, les sièges offrent un bon maintien et une assise confortable et la finition est irréprochable. L’Audi Q7 reçoit dorénavant un nouvel équipement ultra moderne dénommé « Audi lane assist », soit l’équivalent de l’AFIL chez Citroën, qui se charge de rappeler au conducteur le franchissement involontaire de ligne par vibrations sur le volant. Cet équipement sera proposé en plus de l’ « Audi side assist » (détecteur d’angle mort), de l’ « adaptative cruise control » (régulateur de vitesse à distance), et autres barbarismes assignés à la sécurité. En revanche, le constructeur allemand a fait appel au sonoriste danois Bang & Olufsen qui lui a concocté une sono digne de ce nom. Malheureusement ce système restera en option.