Skoda a repris tel quel la transmission de la Combi 4x4. A savoir un embrayage Haldex de seconde génération à différentiel autobloquant situé sur l'essieu arrière. Installé sur d'autres productions du groupe ce dispositif se montre à la fois plus doux et plus rapide à entrer en action que celui qui équipait la précédente génération d’Octavia Combi 4x4. Piloté par un calculateur central, cet embrayage multidisque envoie au minimum 2 % du couple en continu vers l'arrière. L’Haldex entre pleinement en action lorsqu’il détecte une perte de motricité du train. En cas de perte d'adhérence, la répartition du couple entre les deux essieux peut atteindre 50/50 dans les situations les plus extrêmes. Ce dispositif confère à l’Octavia Scout une motricité exemplaire sur chaussée mouillée et routes enneigées. Lors de notre test dans le Piémont, nous avons eu l’occasion de tester les qualités de la transmission sur une portion entièrement enneigée. Chaussée avec des pneumatiques adaptées et ESP déconnecté, l’Octavia Scout a franchi tout ce qui se présentait sous les roues. Jamais trompeuse et toujours garante d’une excellente motricité. Equilibrée, la familiale tchèque est à l’aise hors du bitume. La garde au sol qui constituait un handicap sur l’Octavia Combi 4x4 joue à l’avantage du modèle sur les revêtements difficiles. Son angle d’attaque de 16,3° et ses protections sous le moteur lui permettent d’être plus performante que sa soeur. Sur route, la transmission intégrale est très sûre, et ce malgré un gain de 60 kg supplémentaires. Les aides électroniques rappellent le conducteur à l’ordre lorsqu’il le faut et de façon graduelle. En revanche, Skoda devra revoir ses tablettes dans le registre du confort. Le mauvais filtrage des suspensions et la grande fermeté des sièges (dossier) sont l’un des rares faux pas du modèle Tchèque.